• Chapitre 3: V comme Vendini

     

     

    Un chapitre encore écrit en duo avec le Vendini Show, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire ^^

    Bonne lecture !

     

    (mon OST n'étant pas au format MP3, je n'ai pas pu l'insérer comme ça, je vous met donc la vidéo contenant l'OST)

     

     

     

     Chapitre 3: V comme Vendini.

    « Le Pirate » était un bar à la réputation plutôt cool, une ambiance un peu rock, et des groupes plutôt célèbres qui y chantaient de temps à autre. J’avais postulé pour un emploi de serveuse trois jours auparavant et j’avais, évidemment, été refusée.

     

    Je me retrouvai de nouveau dans le bureau d’Antonio Vendini, le patron du bar mais visiblement pas que…

      -Criminel ambitieux, hein ? Vous faites dans quoi ?

     

    J’essayais de me donner des airs de dure, profitant d’un léger avantage sur Vendini. J’avais au moins cinq centimètres de plus.

      -Dans la criminalité ambitieuse. Je m’occupe d’enquêtes en dehors de la loi, de chasse de tueurs en série, de maîtrise des débordements des super héros improvisés, de lutte contre les organisations anti-crime organisé et je suis spécialisé dans le bottage de fesses de syndicats du crime d’Europe de l’Est.

     

    Il me tendit une carte de visite et je remarquai que…. Tout ce qu’il venait de dire y était marqué. Et quand je dis tout, c’était tout ! Je me demandais comment ça rentrait sur une carte aussi petite d’ailleurs !

     

    Et qui irait mettre « bottage de fesses » sur une carte de visite ?!

     

    Eden avait vraiment des relations bizarres… Bon, ok, Lucy l’était encore plus… Quoique…

      -Tant que vous bouffez pas des gens… Commentais-je tout bas en soupirant. Bon, quels étaient vos liens avec Eden ?

     

    Je doutais qu’il me réponde sincèrement. En même temps, je ne la jouais pas très fine, mais il avait un don pour épuiser une personne en parlant constamment. Je n’avais qu’une envie, le secouer très fort pour qu’il crache enfin le morceau et descende de ce bureau trop rangé sur le bord duquel il venait de s’asseoir. Non, sans blagues, ce bureau était tellement rangé qu’il pouvait presque se rouler dessus sans toucher quoi que soit. C’était trop louche un type trop rangé. J’aurais dû m’en méfier dès la première fois que je l’ai vu.

      -C’est pas très poli d’être aussi direct. Pour une fille qui a la confiance d’Eden au point d’avoir son téléphone sur elle, vous ignorez beaucoup de choses. Rétorqua-t-il.

      -Vous ne pouvez pas répondre tout simplement à ma question ?!

     

    Oui je m’énervais, et alors ? C’était totalement justifié ! Ce … Ce… Zut, je trouve pas de surnom là tout de suite. Bref, il me baladait depuis tout à l’heure sans lâcher une seule info et j’étais pas un modèle de patience.

     

    Oh bordel ! J’ai une idée !!!

     

      -Eden a disparu, voilà ! Mentis-je. Je cherche des indices qui pourraient me mener à elle parce qu’il se pourrait que ça ait un rapport avec son passé.

     

    Ah si seulement je pouvais en avoir tous les jours des comme ça !

     

    Antonio me fixa sans répondre et croisa les bras en m’examinant de la tête aux pieds.

    Non mais c’est crédible ce que je dis !

    Ce mec me mettait franchement mal à l’aise.

      -Joli tatouage. C’est plutôt étrange, sur une fille aussi peu coquette. Pas de bijoux, pas de maquillage, pas de push-up, alors que vous en auriez bien besoin. Mais un tatouage.

     

    Sa tête bougeait comme celle d’un serpent et il se passa la langue sur les dents. Ouais, il me mettait définitivement mal à l’aise.

      -Un besoin de réassurance ? Ajouta-t-il.

      -Ça vous regarde pas. Et puis pourquoi je répondrais à vos questions ? Vous répondez pas aux miennes ! Grondais-je, excédée.

     

    Je tapotai nerveusement du pied, pianotai du bout des doigts et luttai contre la furieuse envie de le frapper.

    Et puis c’était n’importe quoi de dire que mon tatouage était joli. Il était presque entièrement caché sous mes fringues.

      -Alors mes histoires avec Eden ne vous regardent pas non plus.

     

    Espèce de…..

     

    Il n’y a pas un téléphone qui vibre non ?

    Ah oui, en plus d’être hyper chiant, son téléphone vibre ! Je suis pas à cheval sur la politesse, mais j’étais sur les nerfs, et le moindre petit truc pouvait me faire péter un câble.

    Et là, sans s’excuser le moins du monde, il décroche.

     

    Il décrroooche !

     

    Et des claques dans ta tête, ça va te la décrocher aussi !

     

    Non mais merde quoi ! Il me répond pas, mais au téléphone si !

      -Excusez-moi une seconde. Allô ? Pardon ? Impossible. Il est mort il y a de cela au moins deux ans.

     

    Il s’éloigna et sorti de la pièce pour continuer sa discussion en toute discrétion.

      -L’Iron Club est mort. Je l’ai tué moi-même.

     

    L’Iron Club ?

     

    Je n’entendis pas le reste de la conversation et je me retrouvai seule dans son bureau.

     

    Seule. Dans son bureau.

     

    Hé mais c’est bon pour moi ça !

    Bon voyons ce que Monsieur la Tchatche cache dans ses tiroirs.

    Ça lui va bien Monsieur la Tchatche, tiens.

     

    Bref. Dans le premier tiroir il y avait deux trois dossiers sur des trucs actuels, d’autres concernant les affaires du bar. Rien de palpitant.

    Mais c’était toujours aussi bien rangé et classé, ce qui facilitait mes recherches et m’évitait de tout éplucher pendant trois plombes.

     

    Le second tiroir contenait d’autres dossier plus anciens, mais rien qui pouvait se rapporter à Eden. Enfin, je crois. J’espère que j’avais rien loupé.

     

    Finalement, des papiers sur le sous-main attirèrent mon attention eeeeeeeeeeeeeeettttt bingo !

     

    En fait c’est les photos qui me mirent sur la piste. Des photos d’Eden et Monsieur la Tchatche en train… De se taper dessus ?! Ooookkkkkk

     

    Et c’était qui le petit maigrichon sur les autres photos ?

    Un rapide coup d’œil vers la porte me rappela que le temps m’était compté.

    Le reste du dossier rassemblait des articles de journaux à propos d’affaires diverses très floues. Très étouffées quoi. Mais je reconnaissais certaines traces qui me laissaient croire qu’Eden y était impliquée.

    Outre le fait que ces articles se trouvaient dans un dossier sur Eden.

     

    Mais ça m’aidait quand même dans mes déductions.

     

    Il fallait que j’examine ça plus longtemps mais c’était impossible. Bon, quel détail était plus important que les autres ? Qu’est ce qui me mettrait sur une piste potable ?

     

    Il y avait-il un lien entre les affaires ? Est-ce que c’était des contrats ? Est-ce que Monsieur la Tchatche pouvait m’aider ? Savoir qu’Eden était morte lui ferait sans doute plaisir, vu ces photos qui indiquaient clairement que c’était pas le grand amour entre eux.

    Bon, et le maigrichon, est ce qu’il y avait moyen de le voir ? Qui était-il ?

     

    Un nouveau coup d’œil vers la porte et je décidai de prendre quelques photos et articles qui me semblaient intéressants, les pliai et les glissai dans ma poche.

     

    Et s’il me fouillait en sortant ?

     

    Hum, finalement je glissai le tout dans l’élastique de mon slip. Au moins là il n’ira pas chercher. N’est-ce pas ?

     

    Je rangeai tout comme si de rien était et retournai sur ma chaise.

     

    Non, finalement j’arrivais pas à rester assise. Je me levai et finalement décidai d’observer les alentours par la fenêtre.

    La porte s’ouvrit quelques minutes plus tard.

    J’avais eu chaud en fait.

      -Je vous recontacte dès que je le peux.

     

    Il raccrocha et son attention revint sur moi.

     

    Bien, il fallait que je sois rapide avant qu’il ne se rende compte de quelque chose. Je n’étais pas une très bonne actrice, même si je me débrouillais pas mal pour mentir, mais je n’allais pas tenter le diable. Non. C’était trop important là.

      -Bon, visiblement je dérange et vous n’allez pas lâcher d’informations. Je ne vais pas rester plus longtemps.

     

    C’est ça, marche normalement et pas comme si tu avais planqué des trucs dans ton slip. Làààà, j’y suis presque ! La voilà ! La porte de sortie. Liiiibre !

     

    Je ne me retournai pas pour voir sa réaction. Visiblement ma décision lui avait coupé le sifflet. Ça devait être une première! Muhahahaha

     

    Monsieur la Tchatche : 0

    Moi : 2 (je compte aussi le fait que j’ai réussi à lui piquer des documents).

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